REMUNERATIONS TRES HAUTES POUR QUELQUES UNS, TRES BASSES POUR TOUS LES AUTRES

Voilà la doctrine de la politique salariale appliquée par la Direction Générale.

 

Afin de faire briller sa communication salariale en externe auprès de la population, la société n’hésite pas à afficher une moyenne flatteuse.

Mais celle-ci est en réalité biaisée par le fait qu’une poignée de très hauts salaires rehausse considérablement ce chiffre.

 

Pour la grande majorité des salarié-e-s de nos établissements, cette moyenne si élevée ne sera jamais atteinte et ce même en fin de carrière.

Nous n’avons pas les mêmes préférences auprès des grands médias nationaux pour faire valoir la réalité des feuilles de paies mensuelles contrairement à la Direction Générale.

 

Le rayonnement médiatique de la communication société permet à celle-ci de présenter sous l’angle qui l’arrange une vision sociale de haut niveau.

Mais dans le quotidien la réalité est tout autre, puisque la plus grande partie des salarié-e-s ne bénéficieront pas des retombées aussi confortable que le nombre restreint du haut de cette pyramide hiérarchique, qui accapare une redistribution totalement démesurée.

 

Le désengagement de la société à maintenir des salaires mensuels de haut niveau pour une entreprise de luxe, fait que le smic se rapproche des grilles du personnel coefficienté.

En effet, depuis 2000 le SMIC a été réévalué de plus de 50% alors que nos minimas salariaux ont eux progressé seulement de 30%. Cela fait qu’un salarié de notre entreprise, en bas de notre grille salariale touchera seulement un peu plus de 80€ net au-dessus du SMIC.

 

De l’autre coté de cette grille salariale, nous allons retrouver  une minorité de cadres, privilégiés, ayant des revenus dépassant allègrement les 10 000€ brut par mois, bénéficiant en plus de belles voitures de location, payée par la société, changés tous les 4 ans et d’autres avantages encore.

 

Pour certains c’est l’abondance financière et beaux avantages payés par la société puis  pour les autres ce sont la modération salariale.

 

REMUNERATIONS (1)

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