Cette année encore pendant ces négociations annuelles (qui n’en possèdent que le nom), les participants, ont eu le droit au même comique de répétition avec les mêmes protagonistes à savoir, des membres d’une organisation syndicale.
Cela commence toujours de la même façon, des organisations syndicales exposent leurs cahiers de revendications chiffrés, argumentant du bien fondé de leurs réflexions !
Mais la tâche s’avère complexe, en face les acteurs de la Direction Générale, dont le fruit de notre travail sert à les payer gracieusement pour n’en partager le moins possible, sont plutôt insensible aux difficultés financières de leurs petits « collaborateurs ».
Alors tous les arguments sont bons à prendre et donc tout y passe : l’augmentation du coût de la vie, de pouvoir faire face aux challenges à venir, récompenser le mérite ou encore les efforts consentis pendant la crise sanitaire etc etc…Leurs demandes chiffrées, à faire pâlir un élu CGT, sont très souvent justifiées mais ne serviront finalement qu’à répondre à leur électorat puisque jamais atteintes.
« Nous ne signerons pas en dessous de 4% » … « dans l’état actuel se sera sans nous… »… « on en a fini d’accompagner une politique salariale au rabais » etc… Ces preuves de courage et ces nombreux avertissements resteront bien évidemment sans suite et seront à ranger aux côtés de l’énorme compile déjà disponible des éditions passées.
En effet, après deux années de disette et alors qu’une majorité de salarié-e-s dénoncent cette politique salariale et le manifestent à travers toute la France, le jeu de rôle se termine et une nouvelle fois et les masques tombent.