Il est plutôt rare désormais de connaitre une période estivale durant laquelle le
monde du travail peut partir sereinement en vacances, déconnecter, couper ou
tout simplement se reposer sans avoir à penser ou se préoccuper des nombreux
sujets qui feront la rentrée sociale.
Avec un président de la république et un exécutif affaibli, qui n’ont pas pris en
compte ni mesuré la défiance, la colère et les attentes sociales dans le pays, nos
inquiétudes face à l’austérité mais aussi face à l’autoritarisme sont légitimes en
cette rentrée sociale.
Lessujets liés à la vie chère, aux pratiques antisyndicales et aux régressions
sociales prennent de l’importance.
Les salarié·e·s ne comprennent pas pourquoi le coût de la vie atteint de tels
sommets alors que les multinationales et les plus privilégiés sont
systématiquement épargnés.
L’INSEE prévoit un taux d’inflation annuel moyen de 5% en 2023 contre 5,2%
en 2022. Si l’inflation semble similaire en 2023, elle n’a pas le même impact
dans le budget des ménages Français, car cette année, l’inflation a
essentiellement été portée par la hausse des tarifs d’électricité et du gaz,
l’augmentation des prix des produits alimentaires et sur la montée des prix du
carburant.
La 1ère ministre, en septembre 2022, annonçait la prolongation en 2023 du
bouclier tarifaire qui devait limiter une hausse des tarifs du gaz et de l’électricité
à 15% pour les ménages, les petites entreprises et les petites communes.