Le système proposé est plus juste !!
FAUX ! La pension sera calculée sur le salaire moyen de carrière : mécaniquement ceux qui ont une carrière ascendante (à Dassault par exemple) seront encore plus pénalisés.
La prise en compte de toute la carrière au lieu des 25 dernières années (6 mois dans la fonction publique) pénalisera davantage les femmes à temps partiel et aux carrières interrompues, en raison notamment de la maternité, du chômage, etc. D’ailleurs le gouvernement est incapable de mettre en place un simulateur qui nous permettrait, même approximativement, de connaitre le montant des futures pensions de retraite des salarié-e-s actifs.
Né·es avant 1975 pas concerné·e ??
FAUX ! Les salarié.e.s subiront un report de l’âge de départ (âge pivot) et une baisse du niveau de leur pension.
Pour tou.te.s les autres, l’âge pivot est maintenu et sera décalée automatiquement pour atteindre 66 ans pour la génération 1990.
Le niveau des retraites sera garanti ??
FAUX ! Elles seront amenées à baisser mécaniquement à cause de la règle d’or.
L’objectif du système de retraite ne sera plus de maintenir le niveau de vie mais d’être à l’équilibre budgétaire. La réforme limite strictement ce budget à 14 points de PIB, alors que d’ici à 2050 le nombre de personnes de plus de 60 ans aura augmenté de 40%. Dans de cadre le montant des pensions ne peut que s’effondrer.
Quand le gouvernement nous précise qu’il y aura un minimum de retraite à 1 000 euros, il oublie de préciser qu’il faudra atteindre 64 ans pour y avoir accès, au lieu de 62 ans aujourd’hui, tout en ayant une carrière complète. Ce minimum de 1 000 euros était déjà prévu par la loi depuis 2003 mais le gouvernement ne s’est jamais donné les moyens de le mettre en place.