Près de 64 % des cadres se disent stressés au travail. C’est la « révélation » d’une enquête réalisée, en ligne, à l’initiative du magazine Cadre emploi (novembre 2013). Enquête largement relayée par la presse grand public. Des chiffres qui ne font qu’étayer la pertinence du travail de l’Ugict et de sa Charte des cadres.
Rien d’étonnant alors que 69 % des cadres interrogés considèrent que les relations professionnelles se détériorent, que 23 % admettent travailler le week-end et que 57 % constatent effectuer davantage d’heures par semaine (Point sur le temps de travail des cadres).
L’enquête détaille ensuite les effets secondaires induits par le stress et les moyens des cadres de l’évacuer, en fait une porte ouverte à une vision psychologique de la question. Mais rien sur le fonctionnement du collectif de travail, les politiques stratégiques sans visibilité du court terme des entreprises et l’absence de rôle contributif des cadres.
Il est vrai qu’il est plus simple de chercher ses clefs perdues là où il y a de lumière.
La charte des cadres réalisée par l’Ugict est le fruit de la prise en compte de toutes ces problématiques au cours de ces dernières années