Il est plutôt rare désormais de connaitre une période estivale durant laquelle le monde du travail peut partir sereinement en vacances, déconnecter, couper ou tout simplement se reposer sans avoir à penser ou se préoccuper des nombreux sujets qui feront la rentrée sociale.
Avec un président de la république et un exécutif affaibli, qui n’ont pas pris en compte ni mesuré la défiance, la colère et les attentes sociales dans le pays, nos inquiétudes face à l’austérité mais aussi face à l’autoritarisme sont légitimes en cette rentrée sociale.
Les sujets liés à la vie chère, aux pratiques antisyndicales et aux régressions sociales prennent de l’importance.
Les salarié·e·s ne comprennent pas pourquoi le coût de la vie atteint de tels sommets alors que les multinationales et les plus privilégiés sont systématiquement épargnés.
L’INSEE prévoit un taux d’inflation annuel moyen de 5% en 2023 contre 5,2% en 2022. Si l’inflation semble similaire en 2023, elle n’a pas le même impact dans le budget des ménages Français, car cette année, l’inflation a essentiellement été portée par la hausse des tarifs d’électricité et du gaz, l’augmentation des prix des produits alimentaires et sur la montée des prix du carburant.