- le Président,
Notre Direction Locale a déposé une plainte, avec certainement votre accord, chez le procureur pour acte de sabotage (gamelle percée).
Dans un premier temps, la police judiciaire est donc venue dans notre établissement pour fouiller nos roulantes, nous interroger et relever nos empreintes sur le mode « que personne ne sorte »
Dans un second temps, cet acte a eu pour conséquence des convocations de certains salariés, à l’hôtel de police pour être auditionné, en octobre, en tant que témoin.
Puis récemment 4 de nos collègues ont reçu une convocation d’une toute autre teneur, en effet celle-ci stipule que chaque salarié est soupçonné d’avoir dégradé ou tenter d’avoir dégradé le bien d’autrui.
A la suite de cela nous avons posé une question en DP pour évoquer les problèmes causés par ses convocations. Ceux-ci remettant en cause notre intégrité et notre rigueur dans le travail que vous saluez à juste titre tous les ans dans votre courrier de nouvel an.
A cette question, la DL nous a tranquillement répondu qu’elle s’en remettait au procureur et à la police judiciaire pour élucider cette affaire tout en trouvant que la mise en cause de tous est tout à fait normal… puisqu’il y a forcément un coupable.
Ces 4 salariés, qui ont été à cette convocation, ont subi un interrogatoire à charge, la prise d’empreinte, le test salivaire et la prise de photo. Ils ont même été mis sur écoute
En faisant de l’auteur de ce trou dans la gamelle un délinquant qui relève de la justice pénale, la direction fait de nous tous des coupables en puissance, cela rajoute encore plus de malaise au sein de notre établissement.Non au flicage