Première info, à mettre à l’actif du succès de la pétition société CGT (environ 2000 signatures) « contre la fermeture imposée de 4 semaines », la DG a changé le thème de la 3ème réunion pour revenir sur le thème de l’organisation du temps de travail pour 2016 et 2017.
Visiblement pour la DG, qui ne veut toujours pas admettre l’attachement des salariés à disposer de leurs congés comme ils l’entendent, c’est en séance que nous découvrirons le nouveau projet d’accord mardi prochain. Pour la CGT, il est hors de question que le sujet des AG et AI 2016 ne soit pas abordé dans cette réunion.
Comme tous les ans, la Direction Générale fabrique des « excuses » pour tenter de justifier sa volonté de ne pas augmenter les salaires et bloquer les déroulements de carrière de tous les salariés.
Depuis 2008, tout y est passé, la crise des « subprimes » aux Etats Unis, le chômage partiel chez Dassault, la parité Euro/Dollar, la Chine et les pays émergents, le pétrole, les concurrents déloyaux qui vendent à perte mais aussi, les centrales d’achat, l’usine numérique, la robotisation, le Lean-manufacturing, les externalisations, la sous-traitance in situ, etc… etc… entrainant de facto la baisse du personnel Dassault Aviation.
Pour la CGT, il faut que la DG arrête de balader son monde et rentre dans le vif du sujet en parlant de salaires, de déroulement de carrière, mais aussi de qualification, de mini salariaux, de conditions de travail, d’embauches et de transmission de savoir-faire. Il est hors de question que l’on revive des NAO à bas coût, comme ces dernières années.
Dans le même temps où, celle-ci utilise la trésorerie pour racheter et détruire des actions à EADS et pour mettre en place des opérations financières de distribution d’actions gratuites aux mandataires sociaux et à une certaine élite de « salariés méritants », elle tente de nous culpabiliser d’oser réclamer une politique salariale et sociale d’un autre niveau que ces dernières années.
Du salarié cadre au non cadre, de l’ouvrier à l’ingénieur, tout le monde peut constater les dégradations tant sociales, qu’industrielles depuis 15 ans : perte d’emplois, baisse de la qualité, social en berne, pression sur le personnel, dégradation des conditions de travail, augmentation du stress etc…etc….
Malheureusement, il ne suffit pas d’être mécontent, il faut le montrer car rien n’est jamais tomber du ciel.
Beaucoup de salariés hésitent encore à exprimer de façon plus forte leur mécontentement.
Pourtant tous ensemble, nous pouvons :
• Refuser les pertes de pouvoir d’achat année par année.
• Exiger des déroulements de carrière suffisants.
• Exiger la reconnaissance de nos qualifications.
• Exiger une organisation du travail permettant le gagnant-gagnant à la fois pour les salariés et pour l’entreprise.
• Exiger une meilleure qualité de vie au travail.
• Refuser de faire du mauvais travail.
• Refuser la souffrance au travail et ses répercussions sur la vie familiale.
La CGT sera à vos côtés pour porter ces légitimes revendications.