Pour la CGT, la santé au travail est un enjeu majeur. Ainsi, la CGT est attentive à la qualité de l’air respiré par les salariés travaillant dans les bureaux. Son rôle consiste aussi à inciter les salariés à signaler des gênes respiratoires ou autres et à les considérer le cas échéant comme un accident du travail.
En 2011, la CGT Finances Publiques est intervenue sur la cité administrative de Melun et une étude sur la qualité de l’air intérieur a été menée. Elle a débouché sur des mesures.
En 2012, la CGT EDF sur la tour de La Défense a alerté le CHSCT car lors du remplacement de la moquette dans une partie des bureaux, une dizaine de personnes ont été indisposées. Des mesures ont été rapidement prises car même si les matériaux sont conformes à la réglementation, les moquettes et les colles, contiennent des composés organiques volatils irritants et certains sont cancérigènes.
Les bureaux sont soumis à de nombreux polluants : ozone et particules ultrafines émises par les imprimantes, photocopieuses, ordinateurs mais aussi composés organiques volatils : produits d’entretien utilisés pour le ménage, sans parler des systèmes de ventilation…
Les salariés doivent respirer un air sain. Le Code du travail fixe des objectifs aux employeurs pour les locaux où le personnel intervient. Il impose de maintenir un état de pureté de l’atmosphère préservant la santé des travailleurs (en se débarrassant des polluants) et d’éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et une humidité trop importante. Ainsi est codifié le volume d’air minimum pour les salariés et le seuil de renouvellement de l’air par type de locaux.
Les pouvoirs publics sont penchés sur la qualité de l’air inhalé au quotidien par les millions de salariés du tertiaire : depuis 2012 une campagne de mesure dans les immeubles de bureaux a été lancée par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur… dans trois cents immeubles de bureaux dont 100 en Ile-de-France, sélectionnés par tirage au sort. Résultat en 2015… Ne respirons pas trop fort.
Soyons donc vigilants !